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Informations

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Matériel de ski à prévoir

Ci-après la liste de matériel que je recommande pour venir faire du ski de randonnée ou un raid à skis avec moi.
Le mot d'ordre c'est la légèreté, le petit confort au refuge c'est génial, mais vous le porterez sur le dos pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours ! Mais chercher la légèreté ne veut pas dire faire d'impasse, la liste ci-après est nécessaire et en principe suffisante.

- Sac à dos : la capacité de 30-35 litres est généralement suffisante pour plusieurs jours. A la journée 25-30 litres suffisent, à vérifier que tout tienne bien dedans. Choisissez un sac suffisamment technique, avec des attaches pour porter les skis verticalement et une forme oblongue pour ne pas gêner les mouvements.
Airbag : je vous laisse décider de prendre ou non un sac airbag. Pour ma part je n'aime pas me lancer dans des pentes où l'airbag pourrait être décisif comparé à nos bons vieux DVA ! En raid à skis, le poids d'un tel sac est rédhibitoire... à vous de choisir !

Matériel technique :
- Skis de randonnée bien fartés, avec des fixations modernes.
- Peaux autocollantes bien adaptées aux skis, dans l'idéal avec une fixation à l'avant ET à l'arrière des skis.
- Bâtons téléscopiques avec rondelles larges.
- Couteaux adaptés.

- Chaussures de ski : un point clé lorsqu'on part plusieurs jours. Attention à la location, prenez bien le temps de l'essai. Des chaussures bien adaptées, surtout pas trop grandes mais où la voute plantaire n'est pas comprimée.

Pour certains raids à skis glaciaires ou sommets techniques :
- Piolet et crampons, possibles en alu à décider ensemble avant.
- Harnais léger + mousqueton de sécurité.
- Casque léger conseillé.

Je possède bien sûr le matériel commun de la cordée (corde, mousquetons, kit de secours en crevasses, sangles, ...) et je prends généralement un petit kit de réparation (tournevis, fil de fer, pince, serre-flex, tape...).
Pour un groupe un peu expérimenté, il n'est pas rare que je confie une seconde corde et un second kit de secours en crevasse à l'un de vous.
J'ai aussi un petit morceau de fart pour gratter les peaux ou skis lorsque la neige s'humidifie et se met à coller.

Kit de secours en avalanche :
- DVA avec des piles neuves ou presque.
- Pelle
- Sonde

Je peux prêter plusieurs kits de secours en avalanche, pensez à cet ajout lorsque vous préparez vos sacs à dos, pelle et sonde prennent une certaine place.

Vêtements :
- en haut : veste coupe-vent imperméable et respirante avec une bonne capuche. On trouve des vestes légères et techniques. On joue sur des couches multiples sous la veste pour bien adapter selon la température. Sous-vêtement technique, le mérino c'est le top, polaire fine, petite doudoune, doudoune plus épaisse voire grosse veste en plumes. Personnellement j'ai en moyenne 4-5 couches disponibles pour un raid à skis. A la journée ça dépend bien sûr des températures du moment.
- en bas : je trouve qu'un pantalon de ski stretch, confortable léger un peu déperlant est suffisant, à condition d'avoir un sur-pantalon imperméable dans le fond du sac si la météo se corse. Ce sur-pantalon de préférence zippable intégralement pour pouvoir le mettre en urgence sans enlever ni baudrier ni chaussures ! C'est l'option confortable si les contrastes de températures sont élevés ce qui arrive souvent au printemps.
On trouve plus simplement des pantalons de ski de randonnée plus thermiques... mais parfois un peu chauds selon la météo.
Bien choisir un pantalon avec un système permettant de le passer par dessus les chaussures.

- Chaussettes : très importantes, elles doivent être bien ajustées et respirantes. Ne négligez pas les chaussettes ! Une bonne paire de chaussettes de montagne coûte 20 à 30 € et vous épargnera sans doute des ampoules.

- Gants : une paire chaude thermique et imperméable et une paire plus légère en cuir ou polaire pour manipuler et se protéger les mains s'il fait plutôt chaud, ou en cas de perte des gros gants. Sur une ascension à la journée et selon l'altitude, une seule paire est possible. Sur une sortie en altitude ou un raid à skis, des gants plus thermiques sont nécessaires. Une surcouche type sur-moufles goretex sera un atout s'il fait très froid.

- Bonnet, cagoule, tour de cou, bandeau. Il faut bien se protéger les oreilles, et parfois le visage s'il y a du vent en altitude.
- Casquette, bob : en janvier c'est pas très utile mais au printemps le soleil tape fort.

Incontournables :
- Lunettes de classe 4 couvrant bien le visage. Des classes 3 bien couvrantes sont suffisantes à certaines périodes.
- Masque de ski (toujours en raid à skis, sinon à décider pour les sorties à la journée selon météo).

- Crème solaire indice 50. Vous pourrez avantageusement vous partager un tube si vous êtes en groupe. Idem pour les chargeurs de téléphone en raid.
- Protection solaire pour les lèvres.

Hydratation :
A ne pas négliger, on perd beaucoup d'énergie si on se déshydrate. Un thermos permettra de se réchauffer et s'hydrater par grand froid. Une poche à eau fonctionne la plupart du temps, à condition de protéger le tube voire de la mettre à l'intérieur de la veste, en ayant soufflé l'eau vers l'intérieur. Prévoir une poche à eau moyenne (ou une gourde) + un petit thermos est une bonne solution.
En raid à skis, beaucoup de refuges proposent du thé de marche : la poche à eau sera donc mal adaptée au remplissage d'un liquide brûlant. Je fonctionne plus volontiers avec un grand thermos, ou alors un petit thermos + une gourde dure.

Vivres de course :
Si vous êtes sportifs, vous connaissez déjà les solutions qui vous conviennent le mieux.
Personnellement, après bien des essais il me semble que prévoir des fruits secs non salées ni sucrés - noix, noisettes, noix de pécan, amandes, figues et fruits séchés, etc. - apporte tout ce qu'il faut et coupe bien l'appétit. J'évite l'usage répété de barres de céréales hyper sucrées ou indigestes, encore qu'ils ont fait des progrès. Attention aussi aux produits qui deviennent durs comme du béton avec le froid.
Sortir un morceau de fromage et un peu de jambon cru du sac devant un beau paysage, c'est peut-être le mieux finalement.

Pharmacie :
Merci de prévoir vos médicament d'usage courant pour les maux de têtes et maux de ventre, fréquents en montagne pour certains.
Des pansements et antiseptique, de l'élasto (pour prévention des ampoules), un peu de double-peau. Un paquet de mouchoir en papier, etc.
J'aurai une petite pharmacie en fond de sac, en pleine saison je n'ai pas toujours possibilité de renouveler les stocks...

Si nous dormons en refuge, pour les raids à skis :
- Lampe frontale légère.
- Drap de soie. J'ai un petit oreiller gonflable, super léger et pratique.
- Affaires de toilettes en prévoyant le plus léger : certains refuges assez rares au printemps sont très confortables avec la douche, la plupart n'ont pas l'eau courante selon la période.
- Des bouchons d'oreille : la base si vous souhaitez dormir !
- Vêtements de rechange : pas trop, pensez qu'il y a rarement de douche, pas besoin de se changer tous les jours. Une seconde paire de chaussette si on part plusieurs jours est un minimum, un seul change pour une semaine ne me choque pas, vous ferez sécher l'autre chaque soir en alternance.



Tarifs et conditions de vente

Les honoraires des guides de montagne sont libres, selon les règles de la libre concurrence.
Je propose des honoraires qui me permettent autant que possible de prévoir également des journées d'entraînement et de reconnaissance, non rémunérées mais qui amélioreront l'expérience et la sécurité lorsque nous serons ensemble sur le terrain.
Il me parait important de découvrir des nouveaux secteurs et enrichir mon expérience sans relâche, d'être au contact permanent des conditions de terrain et de me garder dans la meilleure forme possible afin de réaliser notre sortie en montagne dans les meilleures conditions.

Honoraires (Engagement journée à diviser selon la taille du groupe) pour 2025 :
- vous êtes seul-e : 480 €.
- vous êtes 2 : 530 €.
- groupe de 3 ou 4 : 590 €.
- groupe de 5-6 personnes : 680 €.

Honoraires descente VALLEE BLANCHE (Engagement journée à diviser selon la taille du groupe) hiver 2024/25 :
- vous êtes seul-e ou à 2 : 450 €
- groupe de 3 ou 4 : 520 €
- groupe de 5-6 personnes : 560 €

Honoraires MONT-BLANC pour 2025 :
- Mont-Blanc voie normale (forfait pour 2 ou 3 jours) : 1800 € (2 personnes maxi)

Courses difficiles / engagées :
Je vous donne les honoraires des courses difficiles / engagées sur demande.

Estimation des frais totaux : Je ne propose pas de formule tout-compris, tous les frais annexes en plus des honoraires sont à votre charge, y compris les miens. Je m'occupe des réservations et annulations des refuges / remontées mécaniques. Vous devez prévoir votre hébergement sur place la veille ou le lendemain d'une ascension par exemple.

Les frais concernent principalement l'hébergement en refuges de montagne.
En 2023 la demi-pension d'un refuge français classique s'élève à 70-75 € (plein tarif) et 55 € pour un guide. Nous mangeons un plat chaud ou une omelette/salade le midi pour 13 à 18 €. Il faut majorer de 15% environ en Suisse et minorer de 10-15% en Italie.
Certains refuges haut de gamme, privés ou dans des secteurs très prisés (Voie normale du Mont-Blanc, Matterhorn par Zermatt) proposent la demi-pension jusqu'à 150 € / personne.
A savoir : l'eau en refuge de moyenne montagne est parfois potable, elle l'est rarement en haute-montagne, et les refuges ont rarement d'eau courante en hiver. Il faut donc prévoir l'achat de bouteilles d'eau minérale montées en hélicoptère, qui vous coûteront 5-10 € / litre selon le refuge.

Autres frais : il faut parfois ajouter vos frais de remontées mécaniques (40 à 80 €) et des frais de transport si je dois vous véhiculer vers une destination ou me rendre avec mon véhicule à plus de 30 kilomètres (compter 0,40 € / kilomètre).
Matériel : le coût d'un pack complet d'été chaussures, crampons, piolet, baudrier, casque est d'environ 30 € / jour (120 € pour 5 jours).
En hiver je prête DVA / Pelle / sonde et baudrier si besoin. Vous devrez louer votre matériel de ski si vous ne le possédez pas.

Retrouvez ici des informations sur le matériel à prévoir :
Matériel alpinisme
Matériel ski rando / raid à ski

Assurances : vous devez être assuré
en responsabilité civile et pour tous frais de recherche, secours et rapatriement en haute-montagne pour la pratique des sports de montagne concernés (alpinisme, escalade, ski hors-piste, ski de randonnée) y compris à l'étranger.
Si vous ne possédez pas une telle assurance, je peux vous proposer une assurance pour des séjours courts à un coût modique.

Réservation :
pour réserver une date précise je vous demande un acompte de 30% par chèque ou virement. J'essaye de garder un peu de souplesse, selon votre emploi du temps, pour décaler en cas de météo défavorable.
Le solde à me régler lorsque la sortie est confirmée, généralement sur place par virement, chèque ou espèces.

Annulation :
Frais de réservation : une fois la réservation effectuée, en cas d'annulation de votre part je conserve toujours des frais de dossier de 50 € / groupe.


Pour toute raison personnelle (santé ou professionnelle, etc..), si vous devez annuler votre venue et me prévenez moins de 30 jours avant la date prévue pour le séjour, je conserve l'acompte.
Entre 30 et 45 jours je conserve la moitié de l'acompte, je vous rembourse l'autre moitié en déduisant les frais éventuels de transferts bancaires ou les frais non récupérables de réservations (hébergements, transports...).
A plus de 45 jours, je vous rembourse l'acompte en déduisant les frais de dossier et les frais éventuels de transferts bancaires ou les frais non récupérables de réservations (hébergements, transports...).

Si pour toute raison je ne peux encadrer la sortie, je vous propose un collègue pour me remplacer et vous rembourse votre acompte si vous préférez annuler.

Nous faisons le point météo la veille ou avant-veille du séjour. Si la météo ou les conditions sont défavorables, je vous propose une nouvelle date selon nos plannings. Si aucune date n'est possible, je vous rembourse votre acompte.

Matériel d'alpinisme à prévoir

Ci-après la liste de matériel que je recommande pour venir faire une ascension d'alpinisme avec moi. Pour certains sommets des petits ajustements sont nécessaires, en particulier les plus hauts sommets (Mont-Blanc, Mont-Rose) à cause du froid.
Le mot d'ordre c'est la légèreté, le petit confort au refuge c'est génial, mais vous le porterez sur le dos pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours ! Mais chercher la légèreté ne veut pas dire faire d'impasse, la liste ci-après est nécessaire et en principe suffisante.

- Sac à dos : la capacité de 30-35 litres est généralement suffisante pour plusieurs jours. A la journée 25-30 litres suffisent, à vérifier que tout tienne bien dedans. Choisissez un sac suffisamment technique, avec des attaches pour le piolet et une forme oblongue pour ne pas gêner les mouvements.

Matériel technique :
- Piolet et crampons en fonction de l'ascension projetée, nous en parlerons avant l'ascension. Le piolet de taille moyenne, 70-80 cm. Les crampons équipés d'antibottes et bien adaptés à vos chaussures de montagne, qui doivent être techniques et suffisamment thermiques. Certains modèles de chaussures semi-rigides à tige haute sont confortables, légers et apportent la technicité nécessaire.
- Harnais (type escalade, ou plus léger selon l'ascension). + mousqueton de sécurité.
- Casque aux normes montagne/escalade.

J'ai un peu de matériel à louer ou prêter, sinon tout le matériel technique de base ci-dessus est disponible à la location, y compris les chaussures. Je possède bien sûr le matériel commun de la cordée (corde, mousquetons, dégaines, coinceurs, sangles, ...)

Pour des courses techniques, rocheuses, et selon votre expérience, nous rajouterons sur votre baudrier le matériel adéquat : kit de secours en crevasse, kit d'assurage et descente en rappel, etc.

Vêtements :
- en haut : veste coupe-vent imperméable et respirante avec une bonne capuche. On trouve des vestes légères et techniques. On joue sur des couches multiples sous la veste pour bien adapter selon la température. Sous-vêtement technique, le mérino c'est le top, polaire fine, petite doudoune, doudoune plus épaisse voire grosse veste en plumes. Personnellement j'ai en moyenne 4-5 et jusqu'à 6 couches disponibles pour les sommets comme le Mont-Blanc.
- en bas : je trouve qu'un pantalon de montagne stretch, confortable léger un peu déperlant est suffisant, à condition d'avoir un sur-pantalon imperméable dans le fond du sac. Ce sur-pantalon de préférence zippable intégralement pour pouvoir le mettre en urgence sans enlever ni baudrier ni chaussures ! C'est l'option confortable si les contrastes de températures sont élevés.
On trouve plus simplement des pantalons plus épais qui seront suffisamment thermiques... mais sans doute un peu chauds selon la météo.

- Chaussettes : très importantes, elles doivent être bien ajustées et respirantes. Ne négligez pas les chaussettes ! Une bonne paire de chaussettes de montagne coûte 20 à 30 € et vous épargnera sans doute des ampoules.

- Gants : une paire chaude thermique et imperméable et une paire plus légère en cuir ou polaire pour manipuler et se protéger les mains s'il fait plutôt chaud, ou en cas de perte des gros gants. Sur une ascension à la journée et selon l'altitude, une seule paire est possible. Sur des sommets d'altitude, des gants très thermiques sont obligatoires. Une surcouche type sur-moufles goretex sera un atout s'il fait très froid. On fait parfois demi-tour à cause du froid et des extrémités de nos participants !

- Guêtres. Pour les ascensions sérieuses en altitude, des bonnes guêtres bien couvrantes sont nécessaires. Evitez les vilaines guêtres bouffantes qui sont dangereuses, heureusement on n'en trouve plus beaucoup dans le commerce.

- Bonnet, cagoule, tour de cou, bandeau. Il faut bien se protéger les oreilles, et parfois le visage s'il y a du vent en altitude. On se retrouve parfois avec juste un bout du nez qui dépasse, qu'on évitera de se geler !

Incontournables :
- Lunettes de classe 4 couvrant bien le visage. Des classes 3 bien couvrantes sont suffisantes à certaines périodes. Un masque de ski est nécessaire pour des sommets d'altitude (Mont-Blanc, Mont-Rose) pour nous protéger du vent.

- Crème solaire indice 50. Vous pourrez avantageusement vous partager un tube si vous êtes en groupe. Idem pour les chargeurs de téléphone.
- Protection solaire pour les lèvres.

- Bâtons téléscopiques : très utiles pour maintenir son équilibre et faciliter la montée, ainsi que pour limiter les traumatismes à la descente, mais parfois encombrants selon les ascensions choisies.

Hydratation :
A ne pas négliger, on perd beaucoup d'énergie si on se déshydrate. Un thermos permettra de se réchauffer et s'hydrater par grand froid. Une poche à eau fonctionne la plupart du temps, à condition de protéger le tube voire de la mettre à l'intérieur de la veste, en ayant soufflé l'eau vers l'intérieur. Prévoir une poche à eau moyenne (ou une gourde) + un petit thermos est une bonne solution.
En altitude comme au Mont-Blanc, on peut utiliser une petite poche à eau de 50 cl maxi qu'on garde sur soi dans la veste, pour s'hydrater sans s'arrêter trop souvent. Cette poche sera remplie de temps en temps avec le thermos dans le sac à dos.

Vivres de course :
Si vous êtes sportifs, vous connaissez déjà les solutions qui vous conviennent le mieux.
Personnellement, après bien des essais il me semble que prévoir des fruits secs non salées ni sucrés - noix, noisettes, noix de pécan, amandes, figues et fruits séchés, etc. - apporte tout ce qu'il faut et coupe bien l'appétit. J'évite l'usage répété de barres de céréales hyper sucrées ou indigestes, encore qu'ils ont fait des progrès. Attention aussi aux produits qui deviennent durs comme du béton avec le froid.
Sortir un morceau de fromage et un peu de jambon cru du sac devant un beau paysage, c'est peut-être le mieux finalement.

Pharmacie :
Merci de prévoir vos médicament d'usage courant pour les maux de têtes et maux de ventre, fréquents en montagne pour certains.
Des pansements et antiseptique, de l'élasto (pour prévention des ampoules), un peu de double-peau. Un paquet de mouchoir en papier, etc.
J'aurai une petite pharmacie en fond de sac, en pleine saison je n'ai pas toujours possibilité de renouveler les stocks...

Si nous dormons en refuge :
- Lampe frontale. Légère et peu éclairante, ou plus lourde et très efficace selon la course.
- Drap de soie. Affaires de toilettes en prévoyant le plus léger : certains refuges sont très confortables avec la douche, d'autres n'ont pas l'eau courante selon la période.
- Vêtements de rechange : idem. Une paire de chaussette si on part plusieurs jours est un minimum.



Qui suis-je ? Qui suivez-vous?

Parce qu'on ne part pas en montagne avec un inconnu, quelques informations personnelles...

Olivier Dufour guide de montagne et de ski

J'exerce à plein temps le métier de guide de Haute-Montagne depuis 2001.
Pourquoi la montagne ?

Je suis né à Dijon en 1970, de père chercheur, de mère professeur : rien ne me prédisposait au métier de guide. J'attribue mon attirance vers la montagne à 3 raisons principales, qui déterminent également ma pratique professionnelle :

- Les vacances en montagne de ma jeunesse. Dès 5 ans dans le Queyras pour l'été, puis à l'adolescence, avec des parents qui, s'ils ne sont pas alpinistes, aiment à marcher en montagne, j'ai apprécié tout de suite l'aspect brut de cet environnement où les contraintes finalement se résument très bien. De plus mon père avait une sorte de culture montagnarde issue de l'après-guerre et m'a fait connaitre et aimer mes héros de jeunesse : Rebuffat, Terray et Lachenal.

- Le goût de l'effort physique : quel que soit son niveau, l'effort en montagne est très gratifiant, il nous fait nous élever, on peut se rendre compte réellement du chemin parcouru. Étant plutôt sec et maigre, j'ai naturellement préféré pratiquer un sport d'endurance et de souffle, qu'un sport où la puissance est prépondérante.

- Le goût de la nature. La montagne, et en particulier la haute-montagne, est peut-être le dernier milieu préservé (protégé ?) des assauts de l'homme, sous nos latitudes. On peut encore y trouver des espaces déserts, souvent très proches de lieux très fréquentés. Les goûts chez moi de l'observation de la faune - d'oiseaux en particulier - et de la contemplation de paysages exceptionnels, ont trouvé en montagne le milieu idéal pour être assouvis.

Vivre en montagne :

J'ai commencé à grimper sur les falaises autour de Dijon à 16 ans, avec comme icône Jean Marc Boivin. Grâce à de solides amitiés et des parents conciliants, les séjours en falaise puis en montagne sont devenus très vite fréquents, voire même question d'équilibre!

Les Dolomites en 1989 furent une révélation : l'engagement de grands itinéraires sans équipement, la découverte de la force morale d'une cordée et de règles basiques qui régissent un environnement où la sanction est totale mais où la liberté prend un véritable sens, difficile à trouver ailleurs.

Après avoir poursuivi diverses études (obtention d'un DUT Mesures Physiques en 91, puis d'un DEUG Musicologie), j'ai finalement décidé de m'installer en Haute-Savoie en 1994. D'abord objecteur de conscience, puis vivant de petits boulots (vendeur, manœuvre, vendangeur, ski-man...), j'orientais chaque moment de loisir vers la montagne. Après Annecy, je me suis rapproché du massif du Mont-Blanc, à Cordon puis à Saint-Gervais ; j'exerçais alors le métier de vendeur au Vieux Campeur de Sallanches, où j'ai rencontré un certain nombre de copains grimpeurs ou alpinistes et de nombreux guides de haute-montagne.

En préparant le diplôme de guide, je ne savais pas si je pourrais en vivre, je voulais juste me donner une chance d'être au maximum en montagne. Après plus de 20 ans de métier je suis plus que jamais persuadé que je guiderai en montagne tant que ma santé le permettra, animé par l'envie de communiquer à mes clients cette passion qui me donne tant de joies.

Mon parcours comme professionnel de la montagne :

Après avoir participé à l'administration et développement de plusieurs structures de guides de montagne pendant mes vingt premières années de pratique professionnelle, je goûte de nouveau pleinement à la souplesse de l'encadrement indépendant qui permet une adaptation rapide parfois prépondérante pour certaines de nos décisions.
Les structures ont l'intérêt de cadrer notre pratique et d'offrir - dans la mesure où les adhérents le souhaitent - une entraide et une force collective. Rien n'empêche de retrouver ces avantages à travers un réseau étroit de collègues proches sans forcément structurer une identité commune.

En amateur après 50 ans :

Désormais cinquantenaire en pleine forme, j'essaye de maintenir une pratique intense en amateur dans les disciplines qui me plaisent particulièrement, en escalade ou en ski de randonnée qui touchent directement ma profession, mais aussi en trail ou en skating pour entretenir le foncier. La découverte de secteurs sauvages en moyenne montagne en toute saison me passionne et je continue de rechercher la performance en escalade sportive avec une pratique très régulière et un entrainement poussé, presque tout au long de l'année.

Vie personnelle et familiale

Marié en 2005, papa d'un garçon depuis 2002, Maxime, et beau-père de 2 enfants eux-mêmes parents, Kim et Toni, nous étions installés à Magland dans le bas de la vallée de l'Arve. Les enfants vivent tous à Paris désormais et suivent leur parcours !
Nous avons divorcé de mon épouse en 2023, je suis désormais installé à Cluses, ville portée vers l'industrie mais aussi très centrale pour parcourir montagnes et falaises en toutes saisons. Le Chablais, les Bornes et Aravis et les hauts massifs glaciaires sont à portée de main.


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Olivier Dufour - Guide de Haute-Montagne indépendant
Formation
: ENSA Chamonix promotion 2004
Siret : 440 610 160 00036
RC Pro : Lycéa Sports
Membre du Syndicat Interprofessionnel de la Montagne - Chambéry

193 Boulevard du Chevran - 74300 Cluses - France
Mobile : +33 683 49 86 52
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