Gestion du risque dans le Val de Rhêmes
Deux séjours de ski de randonnée pendant et après le mauvais temps
Faire une activité de pleine nature demande une perpétuelle remise en question en fonction des prévisions météo et surtout des observations sur place qui indiquent les évolutions du terrain. A fortiori lorsqu'on évolue en haute-montagne, milieu isolé et considéré comme 'extrême', terme un peu fort que je remplace volontiers par 'hors-norme'.
Ce début du mois d'avril, nous avions prévu de passer quelques jours dans le Val de Rhêmes, en étoile autour du refuge Bénévolo. L'arrivée prévue et confirmée de la tempête Diego nous a alertés : doit-on maintenir la sortie, quelle est la motivation du groupe ? Si on veut maintenir une activité, est-on au bon endroit ? Si nous allons à cet endroit, quelles précautions particulières prendre ?
Autant d'interrogations et d'échanges que nous avons eu avec mes deux compagnons qui ont cédé assez facilement à mon optimisme : pour moi nous pouvions aller dans cette zone, j'espérais celle-ci épargnée en partie par la perturbation vue son emplacement, et je savais mes deux lascars en forme et bien équipés. Leur envie de nature et de vacances a fait le reste : nous étions partis.